Compte rendu (5598)

Commentaire

Synthèse :  Une visite d'une petite entreprise familiale ayant un savoir-faire, une passion pour les horloges comtoises traditionnelles. Converset est la dernière entreprise franc-comtoise qui fabrique et restaure des horloges comtoises. Mais l'horloge comtoise est passée de mode depuis quelques années, la famille Converset a su innover et moderniser l'horloge comtoise traditionnelle sans changer le travail du bois, ni de la mécanique.  Dix adhérents de la CBL ont pu profiter des commentaires et explications de Sébastien Converset (troisième génération). Les modèles de comtoise résolument modernes sont de véritables objets d'art. Voir  photos de 1 à 5 
Informations complémentaires :  
C’est en 1958, que Pierre Converset, (grand-père du responsable actuel) originaire du Haut Doubs installe un atelier de menuiserie à Héricourt. A ses débuts, il conçoit des caisses d’horloges comtoises vides. L'atelier de menuiserie visité n'a guère changé, pas d'électronique ni d'informatique, Sébastien utilise toujours des techniques de réalisation « à l’ancienne ». Voir photos  de 6 à 9. 
Le bois utilisé provient de Franche-Comté. Une caisse d'horloge franc-comtoise nécessite environ 90 heures de travail. La  comtoise correspond cependant à un type d’horloge très spécifique, c'est avant tout le mouvement, ou mécanisme, qui permet de reconnaître une horloge comtoise. 
Invention des frères Mayet de Morbier à la fin du XVIIe siècle, ce mouvement, appelé « cage fer », comporte deux rouages indépendants pour les heures et la sonnerie, placés dans une cage en fer, voir photos 10 à 12. L'entreprise possède un nombre important de mécanismes datant de plus de 200 ans et d'autres éléments tels que des balanciers, c'est un peu la caverne Ali Baba de l'horlogerie comtoise. Voir photo 13. 
La peinture ou teinte est aussi réalisée sur place, un atelier est dédié à ces opérations. voir photo 14.  
Une visite à remonter le temps qui nous a permis de découvrir et d'apprécier la valeur patrimoniale des horloges comtoises (voir photo 15), plus aucune formation n'existe sur la maintenance  et la rénovation de ces vieilles pendules aux rouages inusables. Nous avons remercié Sébastien pour son accueil et ce bon moment de partage.